Sur les chemins de 2013
Voici un poème de GUILLEVIC, par qui j'ai découvert le monde onirique des mots. D'autres poèmes suivront, au gré de mes lectures passées, d'aujourd'hui et de demain.
L'hiver
Il n'y a pas besoin
De beaucoup de couleur
Dans l'hiver, pour qu'elle compte.
Il suffit d'une tache, d'une traînée
De couleur, même pas violente.
Et la montée s'ébauche,
Et la verticale revendique.
Un orchestre
Veut accompagner.
GUILLEVIC